L’usure est un critère particulièrement important. Car au delà de l’aspect purement financier, elle permettent d’évaluer la propension que va avoir le pneumatique à maintenir son niveau de performance.
Les résultats
Au terme de nos essais où chaque gomme a réalisé le même kilométrage après avoir roulé dans les mêmes conditions, il restait à mesurer l’usure des gommes. Un paramètre là aussi très important quand on sait à quel point les pneumatiques représentent un budget conséquent pour les amateurs de voitures sportives, surtout lorsqu’ils prennent la piste de temps en temps. Les bonnes performances n’ont de toute façon de la valeur que si elles tiennent suffisamment longtemps dans le temps, cela va de soi.
Nous avons donc mesuré la profondeur des sculptures en quatre points ainsi que le poids de chaque pneu après les tests. Là encore, les résultats impressionnent mais sont finalement en accord avec le comportement des pneus sur circuit. Meilleur au chrono, le Yokohama est aussi celui qui s’use le moins. Après notre roulage il n’a perdu que 277 grammes en moyenne sur les quatre pneus : il est à la fois le plus rapide et le plus endurant. A l’inverse, le Nexen laisse près de 600 grammes de gomme sur la piste, à peine moins que les Toyo et Continental. L’homogénéité de l’usure des bandes de roulement est très variable d’un pneu à l’autre. Sur le Vredestein, les sculptures de la partie intérieur ont diminué de 2% mais sur le Toyo, le chiffre grimpe à 22%.
Pour en savoir plus
Suite aux tests subjectifs qui étaient basés sur 3 critères (précision, équilibre, limite d’adhérence) nous avons donné la parole à nos 3 pilotes qui ont pu s’exprimer chacun sur l’un des critères. Ici c’est Mathieu Maurage, pilote de rallye qui nous parle de l’équilibre.
